LE CAIRE, Égypte – Le président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi et son homologue français Emmanuel Macron ont tenu un entretien téléphonique ce vendredi, au cours duquel ils ont passé en revue la dynamique de leurs relations bilatérales et les efforts pour une désescalade régionale.
Selon un communiqué de la présidence égyptienne, le président Al-Sissi a salué « l’évolution positive » des relations franco-égyptiennes, qui sont passées au niveau de partenariat stratégique lors de la visite d’Emmanuel Macron au Caire en avril 2025.
Un Partenariat Économique en Pleine Croissance
Ce partenariat stratégique a permis un « essor notable de la coopération » dans plusieurs domaines clés. Les deux dirigeants se sont félicités de la progression du commerce bilatéral, qui a enregistré une hausse significative ces derniers mois.
Ils ont convenu d’élargir davantage les échanges, ciblant notamment :
* Le commerce bilatéral : Poursuite de la hausse significative des échanges.
* Les investissements croisés : Renforcement et diversification des projets de coopération.
* Les secteurs clés : Industrie, tourisme et transports.
Coordination Maximale sur Gaza
La situation au Proche-Orient a dominé une grande partie de l’échange, l’Égypte et la France jouant des rôles centraux dans la diplomatie régionale.
Le président Al-Sissi a notamment remercié la France pour son soutien aux efforts égyptiens ayant conduit à un accord de cessation des hostilités à Gaza.
Le chef de l’État égyptien a insisté sur la nécessité de consolider ce cessez-le-feu et de mettre en œuvre la deuxième phase du plan de paix de Washington, qui comprend :
* Le renforcement immédiat de l’acheminement de l’aide humanitaire.
* Le lancement sans délai de la phase de reconstruction à Gaza.
Pour sa part, le président Macron a salué le rôle « central » de l’Égypte, non seulement pour le maintien de la trêve, mais également pour la stabilisation régionale.
Consensus sur la Solution Politique
Les deux dirigeants ont également évoqué la situation en Cisjordanie, Al-Sissi réaffirmant son opposition aux violations israéliennes et appelant à intensifier la pression internationale pour y mettre fin, tout en soutenant l’Autorité palestinienne.
Un consensus fort a été établi sur la finalité du processus politique : la nécessité de relancer des négociations globales menant à la création d’un État palestinien indépendant sur les frontières de 1967, avec Jérusalem-Est pour capitale.
