C’est le point de chute de la semaine de la mobilité urbaine qui s’est clôturée le 4 mars à Yaoundé.
Rendre professionnel et réguler le secteur de transport de masse dans la ville de Yaoundé. C’est ce à quoi les populations de la capitale politique devront s’attendre, après la présentation de la feuille de route pour la réforme du transport urbain, qui a eu lieu au cercle municipal de Yaoundé. « Cette réforme prévoit la professionnalisation du secteur de transport dans la ville de Yaoundé. Il n’est pas seulement question d’améliorer ce secteur, mais également leur condition de vie », a éclairé Angelin Zegha, spécialiste de transport et mobilité urbaine.
De façon concrète, il est question d’améliorer ou, tout au plus, de changer la physionomie de la ville aux sept collines. Ceci passera, selon la communauté urbaine, par la mise en place de nouveaux aménagements pour les piétons dans le centre-ville, la sensibilisation des élèves et étudiants, dans les établissements et campus universitaires, sur les enjeux de la sécurité routière.
Par cette occasion, l’opportunité profite aux conducteurs minibus sur la ligne Soa et le centre-ville. « Il faut dire que la communauté a une grande part à jouer dans cette modernisation du transport. Il faut mettre en place des infrastructures routières et terminales. C’est ce qu’on appelle communément les gares voyageurs », a indiqué Alioume Thiam, directeur de l’association Eco-access. A cela, il faut ajouter l’état de certains véhicules qui ne se sont pas conformément adaptés sur plusieurs points. Que ce soit du point de vue du confort du passager ou la pollution atmosphérique. Tout de même, cette stratégie pourrait réduire le problème chronique des embouteillages à Yaoundé.
Cette réforme du secteur du transport arrive à point nommé au moment où, des agences de voyage naissent presque tous les jours au su et vu, parfois de la communauté urbaine à Yaoundé. C’est pourquoi, la Cuy procède souvent par le scelle de ces compagnies de transport ou par la pose des sabots aux véhicules. Sauf que, ces agences sont chassées du centre-ville pour des sites de recasement qui, souvent, ne sont pas encore aménagés.
