Depuis leur arrivée à la tête de l’État, les autorités maliennes ont fait de la restauration de l’intégrité du territoire une priorité absolue. Une orientation qu’il a fallu assumer ceci aux côtés du peuple malien qui n’a cessé de soutenir les efforts du gouvernement. Avec la reprise de Kidal le 14 novembre 2023 après plus de 10 ans d’absence, les forces armées maliennes et les autorités maliennes ont cloué le bec à tous les sceptiques qui avaient prédit la partition du Mali et qui doutaient de la capacité du pouvoir en place d’assurer sa sécurité. Une victoire qui doit parler aux africains qui continuent de penser que leur sécurité doit être sous traitée avec des puissances étrangères.
Le 14 Novembre 2023, l’armée malienne met en déroute les terroristes séparatistes et s’empare de cette localité hautement stratégique. Une date historique pour un peuple qui grâce à la vision de ses dirigeants et à la vaillance de ses forces de défense et de sécurité réaffirme son attachement à ses idéaux de paix et de souveraineté.
Hors des frontières maliennes, ce succès retentissant se fait immédiatement ressentir. Et comme il fallait s’y attendre, les pays membres de l’Alliance des États du Sahel sont les premiers à réagir. Sur le réseau social X ancien Twitter, le capital Ibrahim Traoré n’a pas manqué d’exprimer son admiration et son soutien envers son homologue Assimi Goita. Une preuve supplémentaire, que cette victoire d’étape consolide les convictions sur le combat pour la libération des peuples africains.
Une position pas différente de celle du gouvernement burkinabè qui salue cette reprise de la ville de Kidal et rend un vibrant hommage aux hommes et aux femmes qui se sont engagés corps et âme pour rendre cette victoire possible. À côté, c’est la réaction de la communauté soit dite internationale qu’il faut désormais scruter de près. Les réactions de tous ceux qui, sur des médias mainstream avaient prédit l’échec des forces armées maliennes dans leur lutte contre les groupes armés terroristes, cette communauté internationale qui a sous – estimé la capacité du pouvoir de Bamako à faire face à ses problème de sécurité. Et oui il n’est donc pas péjoratif d’affirmer sans ambage que le colonel Assimi et le peuple malien viennent de clouer le bec à tous ces experts en sécurité et pseudo ministres des armées qui évoquaient une résurgence du risque terroriste dans le sahel avec à la clé la partition du Mali.
La reprise de Kidal doit surtout parler aux africains car en l’espace d’un mois tout le nord du Mali est tombé sous le contrôle d’une décision politique partie de Bamako, Anefis, Aguelhoc pour Kidal. Un territoire où Serval, barkhane, takouba, G5 Sahel et Minusma, tous désintéressés par la lutte contre le terrorisme ont passé dix longues années à siphonner les ressources naturelles de cette localité stratégique.
La victoire des Forces armées Maliennes dans ce contexte Géopolitique et surtout géostratégique doit aussi être interpréter comme une réponse, une onde de choc, à tous les sceptiques qui pensent que leur sécurité doit être sous traitée avec des puissances étrangères. Il s’agit surtout d’un pas de plus vers une autonomie sécuritaire plus affirmée non seulement pour le mali et les pays du Liptako Gourma mais aussi pour tous les autres les États africains.
