La vie chère rythme désormais le quotidien des camerounais. Le prix des produits phytosanitaires dans les marchés est passé du simple au double et les agriculteurs ne savent plus à quel saint se vouer.
Après la farine de blé, les huiles végétales, la viande de bœuf et les matériaux de construction, place à présent aux produits phytosanitaires. Désormais ne fait l’agriculture qui veut mais qui peut. Les engrais sont rares sur le marché et les prix sont passés du simple au double. Les agriculteurs broient le noir.
Ces jeunes qui avaient décidés de se lancer dans l’agriculture tel que prôné par le chef de l’Etat dans son discours à la nation, peinent aujourd’hui à joindre les deux bouts dans un environnement où le taux d’achat du Camerounais reste faible. « Le demi-sac de Yara complexe qui coûtait 11000fcfa coûte aujourd’hui 25 000fcfa. Pareil pour le spécial cacao qui est passé de 18 000 à 33 000 fcfa le sac de 50kg », nous le confie Jacques Leonel, planteur dans la localité de Penja.
Une situation que les commerçants eux justifient en brandissant la crise Russo-ukrainienne. Avec le coût de vie qui devient de plus chère au Cameroun, il serait judicieux pour le gouvernement de mettre sur pied une politique pour une résilience économique.
