Rendu à quelques jours de la célébration, notre rédaction a fait un arrêt afin de porter un regard sur le thème du cinquantenaire de l’unité nationale et au regard du contexte actuel. L’analyse de la rédaction.
50 ans que ça dure. L’unité nationale entre les fils et filles du Cameroun. Près d’un demi-siècle que les forces de défense et de sécurité et les populations camerounaises conjuguent ensemble pour le bien-être de notre mère patrie. Seulement depuis quelques temps, cette cohésion sociale est mise en mal du fait de certaines dérives sociales et conflits socioculturels à l’instar de la montée en puissance de l’ethnotribalisme.
La paix premier mot de devise camerounaise a connu et connaît d’ailleurs une instabilité à cause des conflits enregistrés dans le septentrion avec Boko Haram, les mouvements de revendications sécessionnistes dans les régions du Nord-ouest et du Sud-Ouest sans toutefois, oublier les conflits anti Balaka et Seleka à l’Est du pays. Plus encore, les récents dérapages entre FDS et populations. C’est donc fort de ce constat et au regard de la célébration du cinquantenaire de l’État unitaire du Cameroun que le Chef de l’État son excellence Paul Biya a opté pour ce thème.
Le Président de la République voudrait à travers cette réflexion, faire une invite entre FDS et populations camerounaises pour une mutualisation des forces et de synergies afin de permettre au Cameroun d’atteindre son émergence tout en assurant sa stabilité. En effet, qu’ils soient personnels militaires ou civils, nous sommes filles et fils d’une même mère, le Cameroun. Le Cameroun a perdu des fils ces derniers temps et continuent d’en perdre dans les régions anglophones. Il n’est plus acceptable qu’une autre marre de sang coule encore. Il devient donc de ce fait urgent de conjuguer ensemble. Tout ceci, va conduire à coup sûr à la matérialisation ainsi qu’à la mise en pratique réelle de « l’armée-nation » un concept cher au Chef de l’État.
En célébrant donc le 50è anniversaire de la fête de l’Unité sous le thème « Force de défense et de sécurité au service du peuple, pour la préservation de la paix sociale et de la cohésion nationale, gage de l’émergence du Cameroun », le peuple camerounais uni dans sa diversité culturelle et ethnique se doit au nom de l’intérêt général et de la souveraineté nationale de bâtir une nation prospère en mémoire de nos prédécesseurs qui nous ont fait un legs de cette unité nationale.
